Comme Maristes de Champagnat, nous voulons rester associés à ces jours où l’on rappelle des causes qui luttent pour un monde meilleur, qui veulent améliorer les conditions de vie de nos frères et sœurs.  La sécheresse, la désertification croissante dans certaines régions, entraînent des souffrances pour des milliers de personnes qui vivent dans ces zones.  Cette date en rejoint d’autres qui vont dans le même sens : la Journée Internationale de la Conservation du Sol, célébrée le 7 juillet de chaque année, ou la Journée Mondiale du Sol le 5 décembre.

Nous savons que la sécheresse et la désertification sont des phénomènes qui peuvent se produire  à cause des variations climatiques, et nous savons que ces événements se sont souvent produits.  Mais nous sommes aussi conscients que ces phénomènes sont aggravés et accélérés par l’action humaine : la surexploitation, la mauvaise utilisation de l’eau, l’emploi de produits chimiques, la déforestation… tout autant de facteurs qui favorisent et accélèrent la désertification.  Selon certains analystes, la désertification touche plus de 100 pays, sur les 5 continents.  Certains gouvernements ont commencé à prendre de moyens, même si les promesses se réduisent souvent à de bonnes intentions.  Nous ne parlons pas d’un problème secondaire

Nous nous trouvons ici devant des phénomènes qui doivent être abordés de façon globale, en collaboration avec d’autres organisations, afin que nos actions soient plus rapides, plus effectives et atteignent plus de personnes et plus de milieux.  Certains projets que nous développons déjà touchent la question écologique, et nous sommes invités à ce que ce type de projets soit toujours plus présent dans nos différentes initiatives d’action.

Le manque d’attention du milieu dans lequel nous vivons affecte directement les êtres humains avec qui nous partageons cette « maison commune ».  Pour cela, la protection de la terre aide à protéger ceux qui l’habitent.  Aussi, protéger les personnes devrait impliquer la préservation du milieu naturel dans lequel nous vivons.  À titre d’exemple, le Secrétariat de Solidarité et FMSI soutiennent l’Examen Périodique Universel de Papouasie Nouvelle Guinée dont l’un des objectifs de ce projet porte spécifiquement sur l’environnement.

La première étape est donc de prendre conscience de cette réalité et qu’elle touche la vie de millions de personnes qui se voient directement affectées tant par les sécheresses que par la désertification.  Une deuxième étape est de savoir que chacun de nous, individuellement ou comme institution, sommes capables d’apporter notre grain de sable (grâce à l’éducation des futures générations, au moyen d’initiatives concrètes, en collaborant au travail d’autres organisation, en travaillant en réseau…).

Le Message du XXIIe Chapitre général, dans les « Principes et Suggestions », nous rappelle « l’urgence de changer notre façon de vivre » en nous invitant à nous appuyer sur une écologie intégrale, dans la ligne de ce que le Pape François nous propose dans Laudato Sí.  En lien avec cette perspective, le Message du Chapitre nous suggère de « développer des politiques à tous les niveaux de l’Institut qui renforcent notre engagement dans ce souci de notre maison commune ».

C’est à nous d’être créatifs, d’apporter notre grain de sable, d’être ouverts à travailler ensemble avec d’autres, de commencer par notre réalité personnelle et concrète.  C’est une tâche urgente. Notre monde et nos frères ne peuvent pas attendre.

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F. Ángel Diego – Directeur du Secrétariat de Solidarité
(Source : www.champagnat.org, 16 juin 2021 – Photo : www.pixabay.com)

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