Editorial N° 180 – Juillet – Août – Septembre 2020
Vivre des vacances autrement, peut-être plus solidaires. Est-ce une utopie, du rêve ou, au contraire, une manière de nous positionner dans ce temps de l’après pandémie ? Il y a mille et une façons de passer le temps de l’été : vacances transat et orteils en éventails, vacances sportives, vacances culturelles, vacances familiales,… Et puis il y a aussi le choix des vacances humanitaires.
Certains font le choix d’aller au-devant de populations plus fragiles. Ceux que nous appelons bénévoles ou volontaires sont des personnes, jeunes ou moins jeunes, qui prennent de leur temps pour rejoindre l’un ou l’autre lieu de mission. Ainsi en est-il pour les Maristes : certains rejoignent des terres de mission et s’y engagent pour quelques mois ou quelques années.
Nous devons aussi apprendre à vivre dans ce temps de déconfinement et regarder ceux qui, autour de nous, ont été fragilisés par cette pandémie : ce sont peut-être des membres de nos familles, des amis, des collaborateurs, des artisans locaux qui méritent que l’on prenne de leurs nouvelles ou que nous pouvons aider d’une manière ou d’une autres. Et finalement, peut-être que nous-mêmes avons besoin de retrouver ces liens qui font de nous des humains « vivants ».
Frère Roberto Di Troia (fms)
No responses yet